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L’intelligence artificielle au centre de l’imaginaire collectif

L’intelligence et la créativité humaine n’ont cessé de faire preuve de prouesses intellectuelles dans de nombreux domaines (scientifique, littéraire, économique) qui font actuellement partie intégrante de notre quotidien et qui sont devenus la norme. En passant par l’invention de l’électricité, les progrès fulgurants de la médecine ou encore l’apparition de l’intelligence artificielle, nombreuses sont les avancées qui ont marqué notre époque et qui continueront de la marquer. 

L’idée de l’intelligence artificielle émerge dans les années 50 avec Alan Turing qui se demanda si une machine pouvait « penser », et qui expérimenta le test de Turing afin de déterminer à partir de quand une machine deviendrait consciente. Il a offert le passage entre l’intelligence artificielle analogique et l’intelligence artificielle électronique. 

Plus d’un demi-siècle plus tard, l’intelligence artificielle est aujourd’hui présente où que l’on se trouve. Sujet d’émerveillement et de questionnements, elle suscite aussi bon nombre de spéculations quant à son utilisation, mais également son avenir. 

La perception de l'intelligence artificielle

Dans l’imaginaire collectif, les a priori concernant l’intelligence artificielle sont légion. Beaucoup pensent qu’elle peut accomplir n’importe quelle tâche sans assistance humaine, or une intervention humaine constante s’impose si l’on souhaite qu’elle reste performante. On souhaite surtout comprendre ce qu’il se passe et comprendre la prise de décision de la machine. 

Dans le monde du travail, certains restent persuadés que l’accomplissement de tâches dans de nombreux corps de métiers par des machines vont finir par supprimer de l’emploi. Au contraire, elles assistent les salariés et effectuent les tâches fastidieuses à leur place pour qu’ils se concentrent sur des travaux qui nécessitent plus de réflexion que les machines ne peuvent effectuer. On peut l’observer par exemple dans le secteur de la santé, avec l’aide au diagnostic, la lecture d’image automatisée ou l’aide à la prescription. 

Cependant, même si l’intelligence artificielle crée plus d’emplois qu’elle n’en remplace, il ne faut pas nier que l’automatisation des tâches menace plusieurs métiers dans les secteurs tertiaires (caisses automatiques, manutentionnaires dans les entrepôts remplacés par de la robotique). 

Le cadre fictif de l'IA

L’intelligence artificielle est désormais ancrée dans la pensée commune et nourrit l’imagination de tout un chacun. On la retrouve dans un nombre conséquent de films (Ex-Machina, Her, Alita : Battle Angel, Blade Runner, Blade Runner 2049), de jeux vidéo (Detroit : Become Human, Cyberpunk) ou encore de séries (Black Mirror). Il est à noter que dans les différentes œuvres citées, qui sont toutes issues de la science-fiction, ce sont les aspects négatifs de l'intelligence artificielle qui ressortent majoritairement, sans pour autant omettre ses bienfaits quand ils sont exploités. 

Prenons l’exemple de Her, un film sorti en 2014 dans lequel un homme s’éprend à mesure que le temps passe d’une assistante vocale issue d’un programme informatique ultra-moderne qui s’adapte à ses utilisateurs. Cette forme d’intelligence artificielle est d’autant plus intrigante qu’elle s’apparente sensiblement à une personne authentique dans ses interactions, ne laissant que très rarement penser qu’il s’agit d’un programme conçu pour assimiler l’information reçue, la traiter et agir en conséquence. 

Outre l’aspect romantique sur lequel le réalisateur du film s’appuie, on constate que les comportements du personnage principal et du programme informatique ne diffèrent presque pas, donnant l’impression que le programme informatique s’élève au même niveau d’intelligence émotionnelle que l’homme. Même si le scénario relève du fictif, la crainte pour le spectateur qu’un éventuel futur se calque sur cette histoire pourrait créer une aversion à l’égard de l’intelligence artificielle encore plus accentuée, ou au contraire plus réduite. 

Il n’empêche que, malgré les avantages considérables qu’offre l’intelligence artificielle, elle est considérée comme une mine d’or pour l’univers dystopique. 

Bien qu’une certaine proportion de personnes regarde d’un œil méfiant les avancées technologiques et développent, pour quelques-uns, une forme de technophobie, rien ne laisse supposer qu’un jour les machines en viennent à devenir une menace pour l’Homme. Pour l’instant, l’homme doit maitriser l’algorithme des machines qu’il programme, sans que ce dernier ne déploie des connaissances de façon autonome dans un périmètre pour lequel il a été développé. On ferait alors face à de l’intelligence artificielle forte, qui consiste à développer des modèles permettant la création de machines dotées d’esprit, de conscience et de sensibilité. 

Les bénéfices à tirer de l’intelligence artificielle sont conséquents et amélioreraient grandement la condition humaine. Les scénarii issus de l’imagination de l’homme ne sont en l’occurrence que de « l’imagination » et ne sont la plupart du temps pas à même de se concrétiser, les idées façonnées manquant parfois cruellement de réalisme.